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Comment intégrer de manière proactive l’investissement responsable dans votre pratique

Alors que le marché de l’investissement responsable (IR) est en plein essor, Nalini Feuilloley explique aux conseillers tout ce qu’ils doivent savoir pour intégrer concrètement – et avec succès – l’IR dans leur pratique.

Février 2020

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Nalini Feuilloley

directrice générale de l’équipe Investissement responsable de BMO Gestion mondiale d'actifs en Amérique du Nord

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Alors que le marché de l’investissement responsable (IR) est en plein essor, Nalini Feuilloley, la directrice générale de l’équipe Investissement responsable de BMO Gestion mondiale d’actifs, explique aux conseillers tout ce qu’ils doivent savoir pour intégrer concrètement – et avec succès – l’IR dans leur pratique, y compris la façon d’éviter l’écoblanchiment et les questions importantes auxquelles il faut porter attention dès maintenant.

Prendre les devants sur la réglementation future

Ce n’est un secret pour personne que le mouvement en faveur de l’IR a connu une croissance exponentielle en peu de temps. De plus en plus d’investisseurs traditionnels reconnaissent que l’IR n’est plus un « créneau » de placement – ou un courant à la mode –, mais fondamentalement une meilleure pratique.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette évolution, dont le transfert de patrimoine intergénérationnel de 30 billions de dollars qui a lieu actuellement1 : les investisseurs vieillissants pensent à la prochaine génération, tandis que les milléniaux – un groupe démographique majeur qui est important pour les conseillers – prennent des décisions plus réfléchies sur la manière d’utiliser leurs portefeuilles de placement, en affectant le capital de manière à contribuer à la résolution des problèmes de durabilité à l’échelle mondiale. Et en voici la preuve : selon un sondage mené en 2019 par le Morgan Stanley Institute auprès d’investisseurs fortunés, 95 % des milléniaux s’intéressent à l’investissement durable.2

De plus en plus d’investisseurs traditionnels reconnaissent que l’IR n’est plus un « créneau » de placement – ou un courant à la mode –, mais fondamentalement une meilleure pratique.

Sur le marché institutionnel, la croissance a aussi très fortement progressé à l’égard de l’IR, aiguillonée par des évolutions importantes dans la réglementation De nombreuses politiques d’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont fait l’objet d’une législation dans le monde, y compris la réglementation sur les prestations de retraite en Ontario en 2015 . On peut également s’attendre à d’autres interventions des autorités, surtout parce que les organismes de réglementation et les banques centrales prennent conscience des implications financières potentielles du changement climatique et encouragent une transparence plus importante de la part des investisseurs sur leur gestion.

Voici un exemple : le gouvernement fédéral a mis sur pied le groupe d’experts sur la finance durable, qu’il a chargé d’examiner les mesures que le secteur financier pourrait prendre pour encourager les initiatives canadiennes à faibles émissions de carbone et orienter les flux de capitaux afin de soutenir celles-ci. Le groupe a notamment recommandé officiellement de promouvoir l’investissement durable en tant qu’activité commerciale normale auprès des gestionnaires d’actifs et d’offrir aux investisseurs, avec des mesures incitatives, la possibilité d’associer leur épargne aux objectifs climatiques.

Plus simplement dit, nous n’aurons rapidement plus le choix d’être ou non des investisseurs – ou des conseillers – responsables. C’est une réalité que TOUS les participants du secteur de la gestion de placements doivent assimiler.

* Les milléniaux sont les personnes nées entre 1983 et 2000, les membres de la génération X, entre 1978 et 1982, et les baby-boomers, entre 1949 et 1967

Sources : 1) réponses du PRI Reporting Framework, 2018, 2) « Global perspectives on sustainable investing – Global Investment study », Schroders, 2017, et 3) Wealth X and NFP Wealth Transfer Report, 2016


Accroître votre compréhension de l’IR

Néanmoins, les conseillers (et leurs clients) croient encore à tort que l’IR limite leur univers et équivaut à effectuer des placements socialement responsables à l’exclusion des autres – et, par conséquent, à un désinvestissement. Pourtant, il ne s’agit là que d’une approche sur les six que l’IR englobe. Les solutions de rechange comprennent l’intégration des facteurs ESG, dans le cadre duquel les gestionnaires de placements disent analyser ces facteurs du point de vue du risque et les considérer comme des préoccupations commerciales légitimes dans le cadre du processus de diligence raisonnable.

Six approches d’IR différentes – et points de discussion avec les clients

On peut certainement être justifié de déclarer : « Je ne veux pas me concentrer sur des fonds thématiques qui se concentrent sur un seul problème dans le domaine de l’IR, comme les changements climatiques ». Toutefois, il serait néfaste pour votre entreprise de négliger le rôle que les facteurs ESG jouent dans la gestion des portefeuilles des clients – en particulier ceux qui investissent à long terme. Par exemple, de nombreux signaux d’avertissement (du point de vue des facteurs ESG) avaient été émis au sujet de Facebook avant la violation massive des données dont celle-ci a été victime en 2018 et qui a entraîné la plus importante baisse jamais enregistrée en une seule journée de la valeur marchande d’une entreprise. En rétrospective, nombre d’investisseurs auraient pu éviter les répercussions négatives de Facebook sur le rendement de leur portefeuille s’ils avaient intégré des facteurs de gouvernance dans leur processus décisionnel.

Parmi les investisseurs finaux, 79 % veulent que leur fournisseur de services financiers les informe de façon proactive des possibilités d’IR, mais seulement 23 % se sont déjà fait demander si ces produits les intéressaient.

Le plus grand obstacle auquel les conseillers doivent faire face est peut-être l’inquiétude que les approches d’IR pourraient entrer en conflit avec l’obligation fiduciaire ou que ces stratégies nuisent au rendement. En fait, de nombreuses études prouvent que la prise en compte des facteurs ESG peut réellement contribuer à protéger un portefeuille contre la volatilité et le risque de baisse3.

Les données de l’Association pour l’investissement responsable (AIR) révèlent que près de 75 % des fonds gérés de manière responsable qui sont domiciliés au Canada ont surpassé la moyenne de leur catégorie sur une période d’un an et que cette proportion est également élevée (plus de 50 %) sur des périodes de trois et cinq ans.4 C’est pourquoi il est essentiel que les conseillers prennent le temps de comprendre en quoi l’IR consiste et ce qu’il n’est pas. Nous savons déjà que les Canadiens veulent apprendre à investir de façon responsable : selon des recherches récentes, 79 % des investisseurs finaux veulent que leur fournisseur de services financiers les informe de façon proactive des possibilités d’IR, mais seulement 23 % se sont déjà fait demander si ces produits les intéressaient, ce qui indique un écart d’information appréciable.5

Entretien avec le client : devenir l’expert en la matière

Comment intégrez-vous l’IR dans les entretiens avec les clients?

Dans un premier temps, il est essentiel, pour être efficace, de faire de la pédagogie. Bien qu’il ne soit pas nécessaire de connaître à fond tous les aspects de l’IR, vous devriez être en mesure d’en exposer les grandes lignes de manière cohérente, notamment ce que l’IR représente aujourd’hui, ce qu’il signifie du point de vue des stratégies et les différentes approches possibles. Que les conseillers doivent pour cela suivre un cours (voir ma liste des ressources pédagogiques ci-dessous) ou parler à un expert, il leur incombe d’approfondir leurs connaissances dans le cadre de leur perfectionnement professionnel.

Pour amorcer votre apprentissage, cliquez ici afin d’accéder à un document de décodage du monde complexe de l’IR – qui vous aidera à tenir à jour une trousse d’outils afin que vous puissiez créer continuellement de la valeur ajoutée et différencier votre offre auprès des clients.

Que le conseiller doive pour cela suivre un cours ou parler à un expert, il lui incombe d’approfondir ses connaissances dans le cadre de son perfectionnement professionnel.

J’encouragerais ensuite les conseillers à aborder l’entretien de façon proactive et à informer les clients des différentes formes que l’IR pourrait prendre dans leur portefeuille, si cela les intéresse. Par exemple, vous pouvez leur proposer d’inciter en leur nom les gestionnaires de placements à évaluer la façon dont les facteurs ESG sont intégrés. En allant un peu plus loin, posez la question suivante : « Avez-vous des valeurs ou des convictions particulières que vous aimeriez voir intégrer dans la gestion de votre portefeuille? » Si les clients se passionnent pour certaines causes (par exemple, la diversité de genre ou les changements climatiques), expliquez-leur les possibilités qui s’offrent à eux – des placements découlant d’un filtrage négatif aux placements thématiques, ou placements d’impact, ces derniers produisant à la fois un rendement financier et des retombées sociales ou environnementales positives.

Il est important de s’assurer que les clients ne sont pas enfermés dans l’idée que l’IR se limite uniquement à des placements socialement responsables ou à un désinvestissement et d’élargir leur perspective aux stratégies nombreuses – et efficaces – qui sont disponibles.

En appliquant son éthique du courtage traditionnel au domaine de l’IR, BMO Gestion mondiale d’actifs a récemment lancé huit nouveaux FNB ESG en complément de sa gamme actuelle de fonds d’IR à gestion active afin de permettre aux conseillers – et à leurs clients – de choisir la stratégie de placement responsable qui convient.

Responsabilité : regarder sous la surface

En ce qui concerne l’intégration de l’IR dans les portefeuilles des clients, il est essentiel de tenir les gestionnaires de placements responsables, et la mesure la plus importante à cet égard consiste à regarder sous la surface, car « l’écoblanchiment » – manipulation à des fins de marketing qui utilise des valeurs écologiques comme arguments de persuasion trompeurs – est réel et endémique à mesure que la demande pour l’IR augmente. L’approche d’intégration des facteurs ESG a ici une pertinence particulière, car on n’a pas encore défini exactement comment elle s’accomplit et elle transcende les produits de marque « IR » ou « ESG ». Par conséquent, la façon dont les facteurs ESG sont pris en considération est propre et exclusive à chaque gestionnaire : il n’existe pas de méthode de référence standard. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’une approche ne peut pas être valide et fiable, si l’incidence sur les décisions d’achat, de vente et de conservation est importante. Pour les conseillers, cela signifie qu’il faut poser des questions pertinentes comme les suivantes : « Quelles sources de données utilisez-vous pour filtrer les placements en fonction des facteurs ESG? », « Avez-vous votre propre méthode de notation? » ou « Quel effet votre approche a-t-elle sur vos décisions d’achat, de vente et de conservation? »

Il est essentiel de tenir les gestionnaires de placements responsables et la mesure la plus importante à cet égard consiste à regarder sous la surface.

Certains gestionnaires peuvent facilement répondre aux questions de base, parce qu’ils ont déjà une réponse toute faite à fournir. Toutefois, si vous creusez un peu plus, vous serez sans aucun doute en mesure de distinguer les avant-gardistes des retardataires. Les conseillers devraient aussi s’interroger sur la façon dont les gestionnaires utilisent la mobilisation et le vote par procuration pour encourager les pratiques exemplaires dans le cadre des facteurs ESG auprès des sociétés, ce qui les aidera à informer vos clients – et à inspirer confiance dans le processus.

Faire avancer la lutte contre les changements climatiques

À moyen terme, les changements climatiques deviendront indubitablement la cible prioritaire des placements axés sur les facteurs ESG. À ce titre, les conseillers doivent se renseigner sur ce dossier et tenter d’évaluer dans quelle mesure le risque climatique a été pris en compte dans les portefeuilles de leurs clients. À l’approche de l’importante conférence sur les changements climatiques (la COP26) plus tard cette année, nous pouvons nous attendre à d’autres interventions du gouvernement, et même si cette question est un peu éloignée de la perspective du client final, nous nous attendons à des perturbations dans le secteur financier si les autorités imposent d’autres mesures réglementaires relativement aux changements climatiques. Par conséquent, en faisant des changements climatiques le critère central pour évaluer comment les gestionnaires de placements s’acquittent de leur responsabilité à l’égard de ces facteurs environnementaux, on contribuera à atténuer le choc imminent au cours des trois à cinq prochaines années.

Il est d’une importance cruciale pour les conseillers de ne pas ignorer le mouvement de l’IR et de ne pas le tenir pour acquis, sous peine d’être dépassé – en particulier devant la demande croissante des clients. Vous devez comprendre que la solution ne se résume pas à choisir des fonds de marque, même s’ils seront la bonne solution pour certains : il s’agit d’examiner minutieusement TOUTES les stratégies de placement sous l’angle de l’IR et d’avoir la preuve que l’intégration des facteurs ESG fait partie des compétences et des connaissances de chaque gestionnaire. Au bout du compte, l’occasion est belle d’établir un véritable partenariat, en aidant vos clients à réaliser leur désir de changer les choses, tout en continuant de produire des rendements satisfaisants.




1 Accenture, « The ‘Greater’ Wealth Transfer – Capitalizing on the Intergenerational Shift in Wealth », 2012.

2 Morgan Stanley Institute for Sustainable Investing, Sustainable Signals – The Individual Investor Perspective, 2019.

3 BMO Gestion mondiale d’actifs, « Un rendement fondé sur des principes », 2017; University of Oxford and Arabesque Partners, « From the Stockholder to the Stakeholder », 2015; Bank of America Merrill Lynch, « ESG Part II : A Deeper Dive », 2017; et Morgan Stanley Institute for Sustainable Investing, « Sustainable Reality », 2015.

4 AIR Canada, faits saillants du T2, juillet 2019.

5 Sondage d’opinion de l’AIR auprès des investisseurs, 2019.

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Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus simplifié.

Le présent article est fourni à titre informatif seulement. L’information contenue dans le présent document ne constitue pas une source de conseils en placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements doivent être évalués en fonction des objectifs de chaque investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels. Il se peut que les témoignages figurant dans le présent article ne soient pas représentatifs des expériences vécues par d’autres personnes ou d’autres conseillers. Ces témoignages ne sont pas indicatifs d’un rendement ou d’un succès futur. Il s’agit de témoignages sollicités.

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