Les bénéfices des sociétés américaines restent solides. Mais qu’en est-il des sociétés technologiques?
21 au 25 octobre 2024
Récapitulation du marché
- Les marchés boursiers ont continué de faire des gains cette semaine en raison de certaines données économiques solides aux États-Unis et du début de la période de publication des résultats du troisième trimestre.
- L’indice S&P 500 a progressé de 0,9 %, principalement grâce aux secteurs des services publics et des services financiers. Un solide rapport sur les ventes au détail de septembre a maintenu le scénario de l’atterrissage en douceur ou de l’absence d’atterrissage bien vivant pour les investisseurs.
- L’indice TSX a progressé de 1,4 %, les actions à dividendes se rassasiant encore de la perspective de réductions de taux plus énergiques de la Banque du Canada.
Avis juridiques
Les opinions exprimées par l’auteur représentent son évaluation des marchés au moment où elles ont été exprimées. Ces opinions peuvent changer en tout temps et sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.
Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus simplifié.
Le présent document est fourni à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements particuliers ou les stratégies de négociation doivent être évalués en fonction de la situation de l’investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels.
Le présent article peut contenir des liens vers d’autres sites dont BMO Gestion mondiale d’actifs n’est pas le propriétaire ni l’exploitant. De plus, les liens vers les sites que BMO Gestion mondiale d’actifs possède ou exploite peuvent être publiés sur les sites Web de tiers sur lesquels nous publions des annonces, ou dans des cas que nous n’avons pas approuvés. Les liens vers d’autres sites Web ou les références à des produits, services ou publications autres que ceux de BMO Gestion mondiale d’actifs contenus dans cette page Web ne sous-entendent pas l’approbation de ces sites Web, produits, services ou publications par BMO Gestion mondiale d’actifs. Nous ne gérons pas les pratiques en matière de marketing numérique et de témoins des tiers, et nous n’en sommes pas responsables. Les sites Web accessibles au moyen de liens ont leurs propres politiques de confidentialité, avis juridiques et modalités d’utilisation que nous vous recommandons de lire attentivement.
Nous ne révisons pas et n’approuvons pas le contenu tiré du site Web d’un tiers ou les liens menant vers le site Web d’un tiers. L’utilisation de sites Web externes ou de contenu de tiers est à vos risques et périls. Par conséquent, nous déclinons toute responsabilité à leur égard.
Les placements dans les fonds d’investissement peuvent tous comporter des frais de courtage, des frais de gestion et des dépenses (le cas échéant). Les placements dans certaines séries de titres de fonds d’investissement peuvent être assortis de commissions de suivi. Veuillez lire l’aperçu du fonds, l’aperçu du FNB ou le prospectus du fonds d’investissement pertinent avant d’investir. Les fonds d’investissement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées.
Pour connaître les risques liés à un placement dans les fonds d’investissement BMO, veuillez consulter les risques spécifiques énoncés dans le prospectus. La série FNB des fonds d’investissement BMO s’échange comme des actions, peut se négocier à escompte à sa valeur liquidative et sa valeur marchande fluctue, ce qui peut augmenter le risque de perte. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées.
Les fonds d’investissement BMO sont gérés par BMO Investissements Inc., une société de gestion de fonds d’investissement et une entité juridique distincte de la Banque de Montréal.
BMO Gestion mondiale d’actifs est une marque de commerce sous laquelle BMO Gestion d’actifs inc. et BMO Investissements inc. exercent leurs activités.
« BMO (le médaillon contenant le M souligné) » est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal, utilisée sous licence.
Commentaire hebdomadaire
Europe
La semaine dernière, la Banque centrale européenne (BCE) a abaissé ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base, et les sociétés de la zone euro ont commencé à publier leurs résultats du troisième trimestre. Les réductions de taux de la BCE étaient attendues, étant donné qu’aux États-Unis et au Canada, les craintes inflationnistes s’atténuent et qu’il n’est plus nécessaire de maintenir des taux d’intérêt aussi élevés. En outre, la faiblesse persistante des données économiques a renforcé la position en faveur d’une réduction lors de cette réunion. Nous nous attendons à ce que la BCE continue d’abaisser les taux, tout comme la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada. L’évolution des bénéfices des sociétés en Europe est semblable à celle aux États-Unis : de bons résultats étaient attendus, mais les marchés n’avaient pas d’attentes aussi élevées. Nous croyons que, dans certains secteurs, comme les services financiers, les attentes sont en fait inférieures à ce qu’elles devraient être et qu’il existe des occasions de rendement supérieur. Par conséquent, nous entrevoyons un certain potentiel de hausse sur les marchés européens. Mais il ne faut pas oublier non plus que, contrairement au Canada et aux États-Unis, l’Europe n’est pas une économie singulière; il s’agit d’un ensemble d’économies distinctes de nombreux pays, et il est difficile de faire tourner toutes ces économies à plein régime en même temps. Les indices des directeurs d’achats (PMI), qui mesurent les tendances dans le secteur manufacturier, commencent à se stabiliser, ce qui alimente l’optimisme, et le tourisme dans des pays comme l’Espagne se porte bien. Mais il importe de répéter que ce rendement n’est pas uniforme dans l’ensemble de la zone euro. L’Allemagne, qui demeure le principal baromètre de l’économie européenne, fait face à de réels défis dans le secteur automobile : la Chine est à la fois le plus important acheteur de ses voitures et de plus en plus son principal concurrent en tant que pays exportateur de voitures. Par conséquent, le leadership de l’Allemagne est dans une impasse; si elle suit l’exemple de ses alliés et impose des tarifs douaniers à la Chine pour protéger les constructeurs automobiles nationaux, elle taxera son plus gros client. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous continuons d’être prudents à l’égard de l’Europe.
Conclusion : Les données économiques et les bénéfices des sociétés européennes montrent certains signes positifs, mais nous devrons en voir davantage avant de passer à des perspectives haussières.
Bénéfices
Des bénéfices ont également été annoncés de ce côté-ci de l’Atlantique et, jusqu’à maintenant, les résultats aux États-Unis semblent bons. Notamment, les services financiers ont publié d’excellents bénéfices, auxquels les investisseurs ont bien réagi. Dans l’ensemble, les investisseurs ont semblé satisfaits des bénéfices, ce qui contribue à faire progresser les marchés. Cela dit, les résultats que nous attendons le plus avec enthousiasme sont ceux des sociétés technologiques, qui seront publiés tout au long de la fin octobre et de novembre. Comme nous l’avons vu au cours des derniers trimestres, la barre du rendement des titres technologiques ne cesse de monter, car les sociétés comme Nvidia continuent de surpasser les attentes. Il ne serait donc pas surprenant que la croissance sur 12 mois et sur 3 mois commence à ralentir un peu. Cela est lié à la rotation : même si nous ne nous attendons pas nécessairement à de fortes baisses des poids lourds du secteur des technologies, nous nous attendons à ce que les capitaux commencent à passer de certaines de ces grandes sociétés à des segments du marché axés sur la valeur.
Conclusion : Bien que les bénéfices des sociétés américaines aient été bons jusqu’à maintenant, tous les yeux sont tournés vers les titres des sept magnifiques et les investisseurs se demandent si un ralentissement potentiel de la croissance pourrait accélérer la rotation vers les titres axés sur la valeur.
Chine
La semaine dernière, j’ai parlé de la volatilité des marchés chinois, y compris des efforts déployés par Beijing par suite de la déception des investisseurs à l’égard des mesures de relance du gouvernement. Depuis, les marchés ont continué d’être déçus. Ils sont surtout déçus du manque de transparence et de perspective de la part de Beijing. Si, par exemple, le gouvernement avait annoncé que les mesures de relance seraient de l’ordre de 2 000 à 3 000 milliards RMB (yuan chinois), les investisseurs auraient au moins pu prendre des décisions éclairées. Jusqu’à présent, les détails de ce genre ont été vagues. Les investisseurs croient Beijing lorsqu’elle affirme que de l’aide s’en vient, mais tant qu’ils n’auront pas plus de détails et qu’ils ne connaîtront pas les montants réels, ils continueront probablement de considérer les marchés chinois avec prudence. Si la volatilité persiste, il pourrait valoir la peine d’acheter certains titres en baisse. Mais, comme je l’ai mentionné la semaine dernière, nous les considérons comme des occasions à court terme plutôt que comme des placements à long terme. Il convient également de noter qu’aux États-Unis, les consommateurs dépensent généralement environ 90 % de leur revenu. Ce n’est pas le cas en Chine, où les consommateurs tendent à épargner une plus grande partie de leur revenu. Cela signifie que l’incidence des mesures de relance gouvernementales ne sera peut-être pas aussi importante que dans d’autres grandes économies. Les marchés n’ont pas encore totalement abandonné la Chine, puisque nous avons assisté à un nouveau rebond positif vendredi.
Conclusion : La déception des marchés à l’égard du programme de relance de la Chine devrait se poursuivre jusqu’à ce qu’il y ait plus de transparence. À l’heure actuelle, il ne semble pas y avoir d’échéancier concret pour la communication d’autres détails.
Positionnement
Pour obtenir une ventilation détaillée du positionnement de notre portefeuille, consultez le dernier rapport de BMO Gestion mondiale d’actifs, intitulé Surprise! Le marché de l’emploi américain tient bon.